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Photo du rédacteurGermain Malette

MARKEZEN ou LIG COAT

Origine Douarnenez…mais perdu les références….! Les markezen étaient les marques de filet des marins, filets qui n’appartenaient pas au bateau ou son propriétaire mais à chaque marin, qui en assurait l’état et l’entretien. Afin de les reconnaître, chacun « marquait » son filet au moyen de petites pièces de bois ouvragées ou sur les lièges…

Boite du Grand-père Henri SAVINA, décédé en 1927

Ajouté par Michel Cariou – remerciements

Par Loustic Tréboul – Remerciements.

…par loustic tréboul – remerciements.

…et pour les filets…. VIEUX FILETS A VENDRE

Notre ami Yvon Flochlay s’était déjà intéressé aux markezen- nommés aussi lig-coat – dans le Télégramme du 21 février 2005, en compagnie de M. Edouard ANSQUER:

Filets de pêche : histoires de marques

Petits morceaux de bois de formes et de tailles différentes, réalisés avec beaucoup de patience et de talent par les marins, ils sont la mémoire d’une époque où le poisson abondait dans les parages et que la sardine était reine à Douarnenez.

Petits morceaux de bois de formes et de tailles différentes, réalisés avec beaucoup de patience et de talent par les marins, ils sont la mémoire d’une époque où le poisson abondait dans les parages et que la sardine était reine à Douarnenez. Pour Edouard Ansquer, ancien patron de la station locale de la SNSM, «on peut dire que les markezen sont un titre de propriété très vaste, qui englobe toutes les marques individuelles apposées sur les engins de pêche». Dans la pratique, une markezen, à Tréboul, était l’équivalent du lig-coat à Douarnenez, par opposition aux flotteurs de liège assurant la flottabilité des filets.

Edouard Ansquer (au centre) a réalisé de ses mains plusieurs dizaines de markezen (ou lig-coat) pour les filets de sardines, de palangre ou de chiens de mer.

Edouard Ansquer est intarissable sur le sujet.

Edouard Ansquer est intarissable sur le sujet. Des markezen ou lig-coat, il en a réalisé plusieurs dizaines. Des petits morceaux de bois provenant, selon toute vraisemblance, de l’acacia des Indes, et récupérés sur les caisses servant à emballer le cachou dont on faisait la tannée pour l’entretien des cordes et filets. Des preuve de propriété Ces «boîtes à rasoir» étaient d’autant plus utiles aux marins embarqués, qu’elles étaient la preuve même de la propriété du filet. D’où des trésors d’ingéniosité déployés par ces hommes aux mains calleuses, certes, mais ô combien précises, pour éviter un éventuel litige. La solidarité des gens de mer n’est pas un vain mot. Les veuves des marins disposaient ainsi d’un filet et, de ce fait, du produit de la pêche de ce dernier. Cependant, si le mousse embarqué avait droit, lui aussi, à son propre filet, dès lors où il restait à terre, son filet attendait par la même occasion sur le quai avant le prochain embarquement.

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