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Photo du rédacteurGermain Malette

Douarnenez. Smur : plus de 6 500 signatures pour la pétition de l’UDB

En trois semaines, la pétition de l’Union démocratique bretonne, pour le retour du Smur 24 h/24 à l’hôpital de Douarnenez (Finistère), a récolté 6 507 signatures. Elle doit se poursuivre jusqu’à fin novembre. « C’est une attaque globale contre les services de proximité. On n’est pas le seul territoire concerné ! » lance Bertrand Vaidie, membre de l’Union démocratique bretonne section Ouest-Cornouaille. Comme pour de nombreux acteurs locaux, la délocalisation du Smur de Douarnenez à Quimper la nuit et les week-ends ne passe pas du côté de l’UDB. Malgré les déclarations avant l’été, le service n’a pas été rétabli début septembre. Le parti politique a lancé une pétition pour montrer le désaccord sur cette situation. Au dernier comptage, « 6 507 signatures, dont 1 741 en ligne, ont été récoltées, se félicite Maxime Touzé. Sachant qu’il en reste encore dans la nature. » L’UDB en a distribué dans toutes les mairies du pays de Douarnenez, du Cap Sizun et du Porzay, mais également dans plusieurs commerces Jusqu’à fin novembre « En trois semaines, on ne pensait pas à un chiffre comme celui-ci. Cela montre l’inquiétude concernant le recul du service public. On déshabille les hôpitaux de proximité au profit des pôles métropolitains, observe Bertrand Vaidie. Tout le monde se sent concerné dans un territoire vieillissant. » Le parti politique compte faire vivre cette pétition jusqu’à la fin du mois. « En ligne, je pense qu’on a fait le tour, lance Maxime Touzé. Mais sur le terrain, il reste de la marge. On pense aller vers les supermarchés désormais. Atteindre les 10 000 signatures, ce serait bien. » Il sera alors temps d’ « aller à la rencontre d’Olivier de Cadeville, directeur de l’Agence Régionale de Santé de Bretagne ». L’UDB assure « ne pas avoir de volonté hégémonique sur le sujet. On a mis en place cette pétition car rien ne bougeait. Mais on veut bien rencontrer ceux qui défendent vraiment le service public », précise Bertrand Vaidie, avant d’ajouter le spectre d’une autre menace : « Avec le manque d’urgentistes (six urgentistes devraient quitter le Chic de Quimper avant la fin de l’année), l’absence de ligne Smur à Douarnenez risque de se prolonger en journée. Cela est d’avance inacceptable. » Publié le 09/11/2018 OUEST FRANCE


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