Aujourd’hui, notre photographe-éditeur d’art attendrait que la place soit “place nette”, il attendrait:
que l’homme à l’extrême gauche, en bras de chemise ou “en tricot”, ait fini d'”arracher” ses jeunes mais déjà plus nouvelles pommes de terre; il se trouve dans le jardin de la vieille maison [aujourd’hui restaurée] l’une des plus vieilles de Tréboul selon l’affirmation de son ancienne propriétaire, donc la ty coz de Treboul goz,
qu’ait vite bifurqué rue Saint Jean, la dame au centre avec son baquet de lavandière [son “cachet”] rempli de linge essoré encore mouillé, contrebalançant le poids, sa main droite sur la hanche, revient-elle du lavoir Saint Jean de Prad Al Lin, aujourd’hui, quartier des Sables blancs?
que la jeune mère et ses deux enfants en vacances se pressent un peu plus pour voir encore libre leur place à la plage Saint Jean?
Quelle année? comment faire? L’électricité a été installée, étudier la robe de la femme, la tenue de l’homme, la rue ne semble pas bitumée, l’hôtel Ty Mad est plus à gauche donc rien à découvrir de ce côté, la maison actuelle derrière le calvaire semble des années 1955/60…Les Archives du Finistère (fonds Godineau) suggèrent 1930/40….
Lavoir Saint Jean – José Chapalain
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