Ouest-France autorise la publication de l’article sur la carte des commerces, une fois le week end passé. Merci à Thibault BURBAN, journaliste.
Je me permets d’en profiter, d’abord, pour vous encourager à continuer et pour suggérer le plus de précisions possibles, notamment sur la position du commerce ou de l’activité.
Les pop-ups – les vignettes – ont maintenant l’air d’accepter les photos, le texte et les liens vers des articles de presse ou internet. N’hésitez pas à proposer des documents, photos et autres qui seront joints à ces vignettes et à faire part de vos critiques ou suggestions.
Article ouest france du 22.02
Depuis début janvier, Germain Malette constitue une carte interactive pour répertorier les anciens commerces douarnenistes. Hébergée sur son blog, la carte rappelle de nombreux souvenirs aux internautes.
Tout a commencé il y a deux mois, sur le réseau social Facebook, au détour d’une conversation sur d’anciennes publicités de commerçants de la ville, avec Henri Caradec.
Germain Malette, retraité de 71 ans, imagine alors une carte interactive numérique sur laquelle les nostalgiques pourraient retrouver et situer les boutiques du passé. « J’avais déjà réalisé une carte interactive pour le pays d’étél (Morbihan) dont je suis originaire, c’est intéressant de faire pareil avec Douarnenez et les innombrables commerces qu’il y avait » explique Germain Malette.
En quelques clics, sur son blog « Douarnenez et pays – Terre et Mer », la carte du centre-ville se remplit de petits points verts qui situent les anciennes positions des commerces.
« Les gens s’approprient la carte »
Son initiative est ensuite relayée sur Facebook et ce sont des dizaines d’utilisateurs qui partagent informations et photos des commerces. « Je ne suis que l’informaticien en quelque sorte, je prends les informations et je les place. Ensuite les gens s’approprient la carte » tempère modestement Germain Malette.
« Cette carte, c’est un point de départ, les gens discutent à partir de là ». Se plonger dans la carte interactive est un saut dans le passé, selon son créateur : « En parlant des boutiques, on parle surtout des gens qui ont marqué la ville, cela montre qu’ils sont encore dans les mémoires ».
La chronique du Douarnenez d’antan
Pour Germain Malette, c’est la chronique du Douarnenez d’antan qui s’écrit dans les commentaires Facebook de ses publications : « Les gens racontent leurs souvenirs. Ils décrivent les habitudes des marins en retour de mer, qui achetaient un bijou à leur femme, allaient ensuite au restaurant pour fêter le retour avant d’aller prendre des pâtisseries », décrit-il.
Du coiffeur, au bijoutier en passant par le marchand de tissu, la carte ravive des sentiments affectifs chez Germain Malette et les contributeurs : « Ce sont des gens qui ont grandi ici, il y avait du bonheur et de l’argent, c’est un passé joyeux qui remonte à la surface ».
Avec cette émotion comme moteur, les rues Duguay-Trouin, Voltaire et le secteur des halles ont été déjà très renseignés. Dernièrement, l’instigateur de cette carte a trouvé le moyen d’ajouter des photos aux différents points de la carte. « Et même des extraits de conversation ! » , s’exclame-t-il.
Tréboul commence également à être bien renseigné. Comme la rue Jean-Jaurès : « Cette rue reliait Ploaré à Douarnenez, c’était une grande artère avec beaucoup de boutiques, il y a de quoi faire » , souligne Germain Malette, qui se penche désormais sur Pouldavid. « Et bientôt Ploaré ! »
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